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Black History Arts Festival Gabon

Ein Bericht von Frank Noël Makosso aus Gabun.


Vorwort African Voices

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Dieser Beitrag ist der 3. Gastbeitrag der Serie Narrative Change. In dieser Serie lädt African Voices afrikanische Expert*innen ein, um von neuen Perspektiven zu berichten, fernab eines eurozentrischen Blickwinkels. Herzlichen Dank unseren Finanzierungspartner*innen.


Frank Noël Makosso schreibt einen Bericht über seinen künstlerischen Werdegang als Slam Poetry Meister aus Gabun und Organisator des Black History Arts Festival. Er zeigt, wer und was ihn geprägt hat und was ihn in seinem Schaffen anspornt. Seinem Bericht im Original (auf französisch) folgt die deutsche Übersetzung durch African Voices.



Gastbeitrag von Frank Noël Makosso - dreifacher Slam Poetry Meister aus Gabun und Gründer des Black History Arts Festivals

Original in Französich (Lesezeit: 6 Minuten); im Anhang die übersetzte deutsche Version


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Je m'appelle No, l’artiste Slam Master No, mais à l’état civil, je suis Frank Noël Makosso. Je suis né au Gabon, en plein cœur d’Afrique, pays traversé par l'Equateur, avec un littoral caressé par l’Atlantique.

À l'âge de 6 ans une double raison m'emmène à quitter ma terre pour la France, d’un côté, un stage professionnel de mon père qui lui permettait de faire voyage avec ses enfants, et de l'autre, la mort de ma mère, un départ tragique qui laissa à jamais un vide dans ma vie. Pendant cette période de voyage, j'ai perdu les pratiques et la connaissance culturelle qui donnait force à mon identité au détriment de ce qui deviendra mon premier amour, l'art, l'art des mots pour commencer, enjoliver sa manière de dire, retrouver l’originalité dans la différence de l’expression.


Oui, j'ai commencé mon parcours artistique par le Spoken Word, la poésie Slam, une quête d’affirmation de soi et un soi ouvert au monde.

 

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En rentrant au pays, sur ma terre natale, je vais découvrir des slameurs gabonais qui me donneront la motivation, et le plaisir d'écrire et de partager mes œuvres poétiques sur des scènes, des caravanes, des Sound systems aux festivals, mais une chose me manque, la reconnexion avec ma terre. C'est alors que j'étudie l'histoire à travers les livres incomplets. J'ai aimé passer du temps avec les vieillards, mon grand-père paternel, en l'occurrence, pour écouter l’histoire à travers ses histoires, pour comprendre la tradition, à travers ses histoires.


A la recherche de tout mais surtout de moi, je découvre aussi toutes ces figures historiques et artistiques qui vont inspirer ma vie et mon art, à commencer par mon grand-père maternel le président Léon Mba, à travers son slogan de campagne politique « Gabon d’abord » que j’entends comme une priorité avant de connaitre les choses des autres. Connais d’abord ceux de ta maison.


Ensuite, par ma mère, comme on dit dans mon pays, ma mère spirituelle dans l’art, l’artiste Annie-Flore Batchiellylis. « Ce chant c’est mon champ, où je sème la différence, dans ce chant il y a mes racines qui chantent à l’être d’être lui »: je puise à l’intérieur de ses chansons, et nos échanges, une raison de m’enraciner.


Annie-Flore Batchiellylis

Passionné d’art, d’histoire, et de culture… depuis là où tout a commencé, je peux peu à peu établir des rapports entre peuples d'Afrique, entre continents, mais aussi édifier sur des différences culturelles. Toutefois au milieu de tout ça, il y a une autre réalité devant mes yeux, celle d'une société que je peux observer aller vers un déclin, la civilisation avec sa finance qui vient pour acheter les mœurs et nos valeurs du vivre-ensemble, alors le stylo et le micro comme armes de combat, par instinct j'ai choisi d'écrire et dire, pour protéger et préserver ce beau patrimoine que je chéris du plus profond de mon âme.


Le slam « Gabao 1472 » signe mon engagement.« Porteur du manteau de l’Afrique, pointé du doigt en plein cœur de l’Equateur, Gabao 1472, voici l’histoire… », je donne un narratif de la colonisation en mettant en relief le néo colonialisme qui attaque encore l’Afrique. D’un autre côté « Le poème du gabonais », dans lequel je décris la réalité des mentalités que je déplore chez certains de mes frères gabonais, propulse d’ailleurs le début de ma notoriété, et, slamé lors de compétitions, me permet de devenir champion du Gabon, un titre que je conserverai pendant trois années avant d’arrête les joutes oratoires. Je voulais qu’on m’entende et qu’on entende la voix d’une Afrique qui se lève.



Black History Arts - Frank Noël Makosso
Black History Arts - Frank Noël Makosso

Alors, du slam à la musique, de la musique à d'autres médias artistiques, je crée un festival, le Black History Arts, festival pluridisciplinaire, où se jouent : défilé de mode, concerts, ateliers, journées artistiques, expositions, conférences, etc. L'idée est de mettre en valeur les cultures noires par l'art, de reconnecter les jeunes à leur culture, à leur langue, et donner voix à un narratif oublié, méconnu, corriger les falsifications afin de remettre en lumière les couleurs d’un continent. Les arts des cultures autochtones portent en eux des manières de faire et de vivre dont le monde et les sociétés actuelles ont besoin. Le festival grandit alors, de 2020 à 2025, des personnalités mondiales y participent, des carrières sont lancées, des jeunes passionnés reprennent espoir, et je veux croire que ce projet puisse véritablement devenir celui du pays, voire même du continent, je l’idéalise comme un levier de réappropriation culturelle et de transformation sociale par le pouvoir de la créativité. La créativité est une clé au développement d’un esprit critique et la jeunesse africaine fière et forte est naturellement portée par son imagination libre.



De plus, fort de l’impact du festival et de l’accompagnement dans lequel je m’engage auprès des jeunes artistes, acteurs culturels, déscolarisés, passionnés d’art…, je me lance dans l’élaboration et la mise en place de master class, et de projets éducatifs dans des écoles. Avec mon équipe j’organise des conférences, des ateliers ouverts à tous. L’objectif : que chaque jeune puisse déjà se reconnecter à sa propre culture, et, susciter et approfondir les vocations que je vois naître et grandir dans l’esprit de ces jeunes à qui la société voudrait enlever l’envie de rêver au profit de la conformité, de rentabilité et de contrôle.


Ma carrière personnelle se poursuit en parallèle, et le monde m’invite à parler d’art, à diffuser et faire porter ma voix, et avec elle celle de ma terre et de mon continent. Quand je voyage, je vois les ravages du capitalisme, l'individualisme humain qui se meurt dans la solitude du métro, le stress du boulot et le manque de repos.


Souvent, à peine arrivé, j’ai envie de repartir là où le temps ne se compte pas, là ou l'hospitalité est la chose la mieux partagée au monde, épargnée par la condition de l'argent : l'Afrique remplit le cœur de ses fils d’amour, de respect, et de vie à célébrer. Et c'est cette Afrique, mère de l'humanité que j'aimerais partager au monde à travers mon art, écrit, slamé, et à travers mon festival.


Il est vrai qu’on ne peut pas fermer les yeux sur les guerres, les génocides, la famine que l'on observe sur ce continent riche de son sol et sous-sol et c'est justement là le cœur de son problème, l'Afrique est riche et a toujours été convoitée pour sa richesse, autrefois l'esclavage parlait de la richesse humaine, aujourd'hui elle est celle de l'or, du cobalt, du pétrole, du bois… c'est encore ce néo colonialisme que je combats à travers mes œuvres, ce néo colonialisme qui vient avec des stratégies nouvelles, la corruption... Savez-vous que ce mot n'existe pas dans nos langues maternelles bantu ? Pourquoi ? Parce qu'on ne peut nommer une chose qui n'existe pas. Encore une fois une contre-valeur importée et imposée par un système qui est nuisible à notre concept de solidarité.


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En parlant de Bantu, de terre et de langue, j'enregistre et sort finalement, après des années à mûrir le projet, un album dont j'assume la beauté des musiques et des collaborations qui participent à cette revendication culturelle. Le projet musical s'appelle Bantuphonie,  là encore j'aimerais revenir sur une notion, dans ma langue, «bantu» veut dire les gens, les humains, et comme j’aime le dire, dans un monde où les gens sont en train de se déshumaniser il est plus que temps de prêcher le retour à l'origine, cette origine de l'humain, aux notions d'amour, de vivre ensemble, de partage , de nature et de biodiversité ; en Afrique on a un fort respect de la nature, nos rites et coutumes nous enseignent qu'il y a une vie derrière chaque élément de la création. L'arbre est un corps qui abrite un esprit, la forêt est un poumon respire, la feuille est un messager du temps... Et c'est peut-être cet état de conscience qui nous donne un respect pour la vie tout entière. Cette philosophie que je partage est l'essence de mon Art, elle est mon apport au monde, à travers le slam, à travers mon engagement dans le paysage culturel gabonais, africain, mondial.


Follow Frank Noël Makosso on Instagram: https://www.instagram.com/slam_master_no/

Follow Black History Arts on Instagram: https://www.instagram.com/blackhistoryarts/

Deutsche Version des Gastbeitrags von Frank Noël Makosso (Übersetzung Christina Cissokho, African Voices)


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Mein Name ist Frank Noël Makosso – in Gabun bin ich als Slam-Künstler mit dem Namen No bekannt. Ich wurde in Gabun geboren, im Herzen Afrikas, einem Land, das vom Äquator durchquert und dessen Küste vom Atlantik umspült wird.


Im Alter von sechs Jahren verliess ich meine Heimat und lebte mit meinem Vater, der sich beruflich weiterbildete, in Frankreich. Der Tod meiner Mutter zu jener Zeit und der Abschied meines Heimatlandes hat eine grosse Lücke hinterlassen. Während der Zeit in Frankreich verlor ich die Praktiken und das kulturelle Wissen, die meine Identität stärkten – so in der Kunst im Allgemeinen, besonders aber in der Kunst der Oralität, welche die eigene Sprechweise nicht nur verschönert, sondern auch die Originalität und Herkunft zum Ausdruck bringt.


Schliesslich mündete die Suche nach mir und einem weltoffenen Selbst in einem künstlerischen Ausdruck und ich tauchte in die Welt der Slam Poetry, der performativen Lyrik, ein.

 

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Mit meiner Rückkehr nach Hause entdeckte ich gabunische Slam-Poeten, welche mir die Motivation und die Freude gaben, zu schreiben und meine poetischen Werke auf den unterschiedlichsten Bühnen bei diversen Festivals zu teilen. Eines aber vermisste ich: die Verbindung mit meinem Heimatland. Also begann ich, Geschichte zu studieren und lernte aus Büchern – Bücher, die nur einen Teil der Wahrheit erzählen. Gleichzeitig verbrachte ich viel Zeit mit den Ältesten, die vieles zu erzählen hatten. So u.a. mit meinem Grossvater väterlicherseits. Er lernte mich, Geschichte anhand seiner Lebensrealität zu verstehen und Geschichte mit einem Blick auf die eigenen Traditionen zu begreifen.


Auf der Suche nach allem, aber vor allem nach mir selbst, entdeckte ich historische und künstlerische Persönlichkeiten, die mein Leben und meine Kunst inspirieren. Angefangen bei meinem Großvater mütterlicherseits, Präsident Léon Mba, und seinem Wahlkampfslogan „Gabon first“. Dieser Slogan weist auf die Dringlichkeit hin, dass die Auseinandersetzung mit der eigenen kulturellen Herkunft essenziell ist.


Die Künstlerin und Sängerin Annie-Flore Batchiellylis ist meine geistige Mutter, wenn sie singt : « Ce chant c’est mon champ, où je sème la différence, dans ce chant il y a mes racines qui chantent à l’être d’être lui ». Aus den Tiefen ihrer Lieder und unserem Austausch schöpfe ich die Kraft, Wurzeln zu schlagen:


Annie-Flore Batchiellylis

Meine Suche nach meiner Identität begann also mit meiner Leidenschaft für Kunst, Geschichte und Kultur. Nach und nach wuchs mein globales Verständnis bezüglich der Beziehungen zwischen den Völkern Afrikas, aber auch zwischen den Kontinenten. Kulturelle Unterschiede werden sichtbar. Inmitten all dessen zeigt sich weiter eine andere Realität: eine Gesellschaft, die auf den geistigen Zerfall zusteuert, einer Zivilisation mit ihrer Finanzwelt im Zentrum des Seins, die Moral und unsere Werte des Zusammenlebens geringschätzt. Also sind für mich Stift und Mikrofon Kampfwaffen der Aufklärung. Schliesslich schreibe und spreche ich, um mein wunderschönes Erbe, das ich aus tiefster Seele schätze, zu schützen und zu bewahren. In meinen Texten verpflichte ich mich, die Mängel, die ich wahrnehme, Titel für Titel offenzulegen.


Mit meinen Auftritten als Slam-Poet zeige ich mein Engagement : u.a. mit Gabao 1472 : « Porteur du manteau de l’Afrique, pointé du doigt en plein cœur de l’Equateur, Gabao 1472, voici l’histoire… ». Ich mache auf die Kolonialisierung aufmerksam, betone den Neokolonialismus, der Afrika weiter heimsucht. Bekannt wurde ich u.a. mit Le poème du Gabonais, welches die unterschiedlichen Mentalitäten meiner gabunischen Brüder beschreibt. Während drei Jahren verteidigte ich den Titel des Slam-Poetry Meisters in Gabun, bevor ich mit den Wettkämpfen aufhörte. Ich wollte gehört werden und eine Stimme des aufstrebenden Afrikas repräsentieren.


Black History Arts - Frank Noël Makosso
Black History Arts - Frank Noël Makosso

Das von mir gegründete Festival Black History Arts zeichnet sich durch meine kulturelle Auseinandersetzung aus: Vom Slam zur Musik und von der Musik zu anderen künstlerischen Aktivitäten. So ist das Black History Arts Festival in Gabun ein multidisziplinäres Festival, das Modenschauen, Konzerte, Workshops, Kunsttage, Ausstellungen, Konferenzen usw. umfasst. Die Idee ist, Schwarze Kulturen durch Kunst hervorzuheben, junge Menschen wieder mit ihrer Kultur und ihrer Sprache in Kontakt zu bringen, die vergessenen und weniger bekannten Erzählungen sichtbar zu machen, Fälschungen zu korrigieren und so die unterschiedlichsten Farben eines Kontinents wieder ans Licht zu bringen. Die Kunst indigener Kulturen trägt Lebensweis(-heit)en in sich, die die Welt und die heutigen Gesellschaften brauchen.

Das Festival wuchs von 2020 bis 2025, internationale Persönlichkeiten nahmen teil, Karrieren wurden gestartet, leidenschaftliche junge Menschen schöpften neue Hoffnung. Ich bin fest davon überzeugt, dass dieses Projekt tatsächlich zum Projekt des Landes oder sogar des Kontinents werden kann. Ich erhoffe für das Festival, dass es ein Hebel für kulturelle Wiederaneignung und sozialen Wandel sein möge, das sich durch die Kraft der Kreativität nährt. Kreativität ist ein Schlüssel zur Entwicklung eines kritischen Geistes, und stolze und starke afrikanische Jugendliche sollen von ihrer freien Vorstellungskraft genährt werden.

Dank der Wirkung des Festivals und meiner Unterstützung für junge Künstler, Kulturschaffende, Kunstinteressierte aber auch Studienabbrecher, konzipiere und führe ich Kurse und Bildungsprojekte an Schulen durch. Gemeinsam mit meinem Team organisiere ich Konferenzen und Workshops, die allen offenstehen. Mein Ziel: Jeder junge Mensch soll wieder mit seiner eigenen Kultur in Kontakt kommen und die Berufungen, die in den Köpfen dieser jungen Menschen entstehen und wachsen, gefördert und vertieft werden. Dies soll jenem gesellschaftlichen Trend entgegenwirken, welcher die Lust zu träumen raubt und der Konformität, dem Profit und der Kontrolle einen hohen Stellenwert einräumt.


Meinen Werdegang nutze ich dazu, um über die Kunst zu sprechen, wo immer ich eingeladen bin und einer ganzheitlicheren Sicht auf mein Land und den Kontinent Afrika insgesamt Gehör zu verschaffen. Auf Reisen sehe ich die Verwüstungen des Kapitalismus, den menschlichen Individualismus und deren Einsamkeit in den öffentlichen Verkehrsmitteln, den Arbeitsstress und den Mangel an tatsächlicher Erholung.


Angekommen an solchen Orten möchte ich gleich wieder dorthin zurückkehren, wo die Zeit nicht zählt, die Gastfreundschaft das am meisten geteilte Gut der Welt ist und dem Geld nicht gehuldigt wird. Afrika erfüllt die Herzen mit Liebe, Respekt und Leben, das es zu feiern gilt. Und es ist genau dieses Afrika, Mutter der Menschheit, das ich durch meine Kunst, meine Schriften, meine Slam-Poetry und mein Festival mit der Welt teilen möchte.


Zwar stimmt es, dass wir unsere Augen nicht vor den Kriegen, den Völkermorden und den Hungersnöten verschließen können, die wir auf diesem Kontinent mit seinen reichen Bodenschätzen beobachten können – was ein grosser Teil des Problems ausmacht. Afrika weckte schon immer Begehrlichkeiten und die Gier nach Reichtum. Mit der Sklaverei war es die Ausbeutung der Menschen, heute wird der Boden mit seinem Gold, Kobalt, Erdöl und Holz ausgeschlachtet. Mit meiner Arbeit halte ich diesem Neokolonialismus und seinen neuen Strategien der Korruption entgegen. Bei genauerer Betrachtung fällt auf, dass das Wort „Korruption“ in unseren Bantu-Muttersprachen nicht existiert. Es existiert nicht, weil wir etwas nicht benennen können, das nicht existiert. Hier zeigt sich einmal mehr, wie externe Konzepte importiert und aufgezwungen werden und unserem Verständnis, zum Beispiel jenem der Solidarität, entgegenläuft.


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Nach jahrelangen Tätigkeiten für kulturelle Projekte unterschiedlichster Art widme ich mich heute neben vielem anderen der Musik und der Zusammenarbeit, um kulturelle Aspekte neu zu denken. Mein neues Musikprojekt „Bantuphonie“ zieht ein vorläufiges Fazit über mein Schaffen. Dem zu Grunde liegt der Begriff „Bantu“, der in meiner Sprache einfach Volk oder Menschen bedeutet und, wie ich nicht müde werde zu betonen: In einer Welt, in der die Menschen immer mehr entmenschlicht werden und die kulturelle Identität verlieren, ist es höchste Zeit sich seiner Wurzeln zu besinnen und das Menschsein in Konzepten wie Liebe, Zusammenleben, Teilen, Natur und Diversität zu verstehen. In Afrika haben wir großen Respekt vor der Natur. Unsere Riten und Bräuche lehren uns, dass hinter jedem Element der Schöpfung ein Leben steckt. Der Baum ist ein Körper, der einen Geist beherbergt, der Wald ist eine atmende Lunge, das Blatt ist ein Bote der Zeit … Und vielleicht ist es dieser Bewusstseinszustand, der uns Respekt vor allem Leben einflößt. Diese Philosophie, die ich durch meine Kunst teile ist mein Beitrag zur Welt: für Gabun und für Afrika insgesamt als Teil einer globalen Kulturlandschaft.


Follow Frank Noël Makosso on Instagram: https://www.instagram.com/slam_master_no/

Follow Black History Arts on Instagram: https://www.instagram.com/blackhistoryarts/

 
 
 

1 Kommentar


Andrea
13. Sept.

Merci, No, de partager ton histoire et tes pensées. C'est impressionnant ce que tu fais. Et avec le poème dans le problème, tu m'as fait un grand cadeau. ;) Merci! Ce serait génial de te voir sur scène en Suisse, un jour.

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